Häagen-Dazs et Yiddish Black Hand: les ashkénazes et la crème glacée

Comment réussir dans le business de la crème glacée quand on est ashkénaze?
Voici deux entreprises couronnées de succès, malgré l’usage de méthodes radicalement différentes.

Inutile de présenter, l’entreprise Häagen-Dazs dont le propriétaire General Mills réalise un chiffre d’affaire de 15,6 milliards de dollars et qui est implantée dans 80 pays.
Un peu d’histoire: La marque a été créée par Reuben Mattus, un américain d’origine juive polonaise. Il commence sa carrière dans la confection de glaces aux côtés de sa femme Rose, qu’il épouse en 1936. Dans les années 1950, la concurrence étant devenue rude, Reuben Mattus décide d’orienter sa production vers le haut de gamme et mise sur le marketing pour s’imposer, vendant notamment ses glaces dans de petits pots décorés et luxueux. Häagen-Dazs est ainsi officiellement créée en 1961. C’est leur fille, Doris, qui ouvre dans les années 1970 les premiers magasins franchisés en République fédérale d’Allemagne, avant de s’exporter dans le monde, notamment au Japon et en Europe, à partir des années 1980 et 1990.

Mais avant Häagen-Dazs, existait déjà une « entreprise » moins connue, mais non moins prospère; la Yiddish Black Hand, une organisation criminelle juive dont le nom est inspiré de la main noire italienne.
Elle sévissait dans le Lower East Side de New York au début du 20ème siècle. Ses dirigeants s’appelaient Jacob « Johnny » Levinsky, Charles « Charley the Cripple » Vitoffsky et Joseph Toplinsky.
Après s’être attelée avec succès au racket de commerçants et d’hommes d’affaires, la petite entreprise s’est spécialisée dans le business de le crème glacée, pratiquant toujours la même activité d’extorsion de fonds. Par ses efforts, elle gagna rapidement le monopole dans ce secteur.
Outre ses méthodes violentes, elle avait l’avantage, selon l’un de ses anciens membres, de pratiquer des taux avantageux:

Tir fatal: 500 $
Tir non suivi de mort: 100 $
Empoisonner une équipe: 50 $
Empoisonner un cheval: 35 $
Voler un cheval: 25 $

Des travailleurs acharnés d’un côté, des escrocs impitoyables de l’autre. Mais dans les deux cas, le même sens des affaires et des chiffres.

https://www.amazon.es/Yiddish-Black-Hand-Toplinsky-Extortion/dp/3639997956

 

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