Antisémitisme, violence: la complicité passive du gouvernement
Ne nous trompons pas. Ne tenons pas compte des paroles des ministres qui se disent horrifiés par les actes antisémites.
Ce ne sont que des mots, les actes ne suivent pas. J’irai même plus loin: leur inaction ou leurs actions inefficaces peuvent être considérées comme une complicité. Si nos dirigeants voulaient vraiment punir sévèrement les antisémites, ils le feraient. Mais ils ont choisi la clémence à leur égard. De ce fait, ils ont sacrifié les juifs.
Non par antisémitisme ni même par indifférence à l’égard des juifs, mais par lâcheté. Comme celle qui les anime dans la crise sociale que nous vivons actuellement. Tous les samedis, les habitants des grandes villes et notamment les commerçants sont livrés en pâture à une bande d’écervelés qui ont décidé de tout casser pour conjurer leur propre nullité.
L’état a pourtant à sa disposition tous les moyens juridiques et policiers pour rétablir l’ordre en quelques heures. Mais à la place, il préfère maintenir et contenir le désordre. D’une certaine façon, il organise ce désordre, au détriment de ceux qui veulent vivre normalement… et au bénéfice des casseurs qui en veulent toujours plus comprenant qu’ils n’ont plus de limites.
Que faire?
Certainement pas comme les extrémistes et les voyous qui s’en prennent à l’état et à ses représentants. Mais comprendre que si ces derniers ne doivent jamais devenir nos ennemis, ils nous sont plus d’aucun secours et nous obligent à agir seul.