Fiction : Menahem et la police de Chicago

Une délégation d’hommes juifs avait créé un nouvel État pour leur peuple, dans le but d’établir une société juste, égalitaire, prospère et surtout pacifique. Ils avaient l’intention de créer une police très performante, capable de maintenir la sécurité de tous les citoyens. Pour cela, ils avaient décidé d’observer le travail de la police de Chicago, réputée pour ses bons résultats en matière de criminalité.
Menachem, le chef de la délégation, était impressionné par les résultats de la police de Chicago et par les méthodes très dures mais justes de l’officier Mickey Londner qui menait les troupes. Il admirait la fermeté de Londner et sa capacité à éradiquer les criminels les plus dangereux. Menachem était convaincu que la police de son nouvel État devrait être tout aussi efficace, voire plus.
Cependant, au fil du temps, Menachem commença à se rendre compte que la criminalité était une réalité bien ancrée aux États-Unis, une finalité presque inévitable. Au contraire, pour son État juif, il voulait établir une société où la criminalité serait inexistante. Cette prise de conscience le mit progressivement en conflit avec Londner. Les méthodes radicales et brutales de la police de Chicago ne correspondaient pas à la vision de Menachem pour son État.
Menachem avait des conceptions de plus en plus radicales du contrôle social que l’État devait exercer sur les individus. Il pensait qu’une société pacifique ne pouvait exister que si les citoyens étaient contrôlés en permanence, voire surveillés. Londner, quant à lui, considérait que la sécurité ne pouvait être assurée qu’au prix de mesures draconiennes, qui pouvaient inclure la torture et l’assassinat des criminels.
Le conflit entre les deux hommes devint de plus en plus intense. Londner accusa Menachem de vouloir instaurer une société totalitaire où les citoyens seraient privés de leur liberté et de leur autonomie. Menachem accusa Londner de vouloir instaurer une société violente et inhumaine où les droits des citoyens seraient bafoués.
Finalement, les deux hommes décidèrent de mettre fin à leur collaboration. Londner retourna à Chicago et Menachem continua de chercher des méthodes pour établir une société pacifique dans son État juif. Au fil des années, l’État juif connut des hauts et des bas. La police qu’il avait créée était à la fois performante et respectueuse des droits des citoyens, mais il y eut toujours des criminels qui troublèrent la paix sociale.
L’histoire de Menachem et de Londner est mitigée. D’un côté, Menachem avait compris que la société pacifique qu’il voulait établir ne pouvait être atteinte par des moyens violents et radicaux. De l’autre côté, Londner avait raison sur le fait que la sécurité ne pouvait être assurée sans mesures draconiennes. En fin de compte, la création d’une société juste, égalitaire, prospère et pacifique est un défi complexe qui nécessite une approche équilibrée et nuancée.
Malgré les tensions entre Menachem et Londner, leur collaboration a tout de même apporté des bénéfices à la police de l’État juif. En observant les méthodes de la police de Chicago, ils ont appris de nouvelles techniques et ont pu adapter les méthodes les plus efficaces à leur propre contexte. La police de l’État juif est devenue une force respectée, capable de protéger les citoyens sans recourir à la violence ou à la torture.
En fin de compte, l’histoire de Menachem et de Londner montre que la création d’une société pacifique est un travail de longue haleine qui nécessite une réflexion constante et une adaptation aux circonstances changeantes. Bien que leur collaboration ait été tumultueuse, elle a tout de même contribué à la création d’une police performante pour l’État juif.