05 Mar 2020
Il a quitté le judaïsme…
J’ai un ami juif qui a décidé se devenir bouddhiste. Non pas parce que le judaïsme ne lui convenait plus, d’un point de vue de la spiritualité ou de la pratique.
Mais parce qu’il estimait en avoir fait le tour.
Mais parce qu’il estimait en avoir fait le tour.
Comment est-ce possible? Alors que des milliers de Juifs étudient la Torah toute leur vie. Et que des Juifs non-religieux réfléchissent sur leur identité également toute leur vie.
C’est une démarche spirituelle étonnante mais somme toute compréhensible.
En fait ce garçon avait trouvé dans le judaïsme, un équilibre, un cadre mais aussi une routine. Des règles, une vie communautaire…
Mais il s’y était enfermé. Il avait l’impression de stagner, de ne plus évoluer. Comme quelqu’un qui n’a jamais quitté sa ville, ou qui a toujours gardé le même travail…
Il avait besoin d’autre chose, de découvrir de nouvelles façons de pensée, de rencontrer d’autres gens.
C’est ce qui a motivé sa conversion au bouddhisme.
Il ne s’agit pas de s’interroger sur le choix du bouddhisme mais plutôt de s’interroger sur son abandon du judaïsme.
D’une certaine façon le judaïsme a été pour lui un point d’ancrage dans le monde, un vecteur de stabilité et d’épanouissement…
Sans être coupé du monde, son judaïsme était autonome, se suffisait à lui même. Il n’avait alors pas besoin d’autre chose. Son quotidien était rythmé par celui-ci.Finalement on peut se demander, si en étant plus ouvert au monde, son judaïsme n’aurait pas pris une dimension supérieure. En s’enrichissant d’éléments extérieurs. En agissant davantage sur son environnement. Qui sait? Son nouveau chemin spirituel le fera peut-être revenir au judaïsme avec une liberté de penser plus grande. Le bouddhisme n’est peut être qu’une étape vers un retour définitif au judaïsme.
D’une certaine façon le judaïsme a été pour lui un point d’ancrage dans le monde, un vecteur de stabilité et d’épanouissement…
Sans être coupé du monde, son judaïsme était autonome, se suffisait à lui même. Il n’avait alors pas besoin d’autre chose. Son quotidien était rythmé par celui-ci.Finalement on peut se demander, si en étant plus ouvert au monde, son judaïsme n’aurait pas pris une dimension supérieure. En s’enrichissant d’éléments extérieurs. En agissant davantage sur son environnement. Qui sait? Son nouveau chemin spirituel le fera peut-être revenir au judaïsme avec une liberté de penser plus grande. Le bouddhisme n’est peut être qu’une étape vers un retour définitif au judaïsme.