Commentaire de l’article : « La défense des juifs, ultime morale des pouvoirs que leurs peuples désavouent »

Selon l’auteur de cet article, le gouvernement instrumentaliserait la lutte contre l’antisémitisme pour la diriger contre la révolte « populaire » des gilets jaunes. C’est possible. D’ailleurs, le cynisme de nos dirigeants actuels ou passés n’est plus à démontrer.
Tous les gilets jaunes ne sont pas antisémites, c’est une évidence. D’ailleurs certains juifs les soutiennent et à ma connaissance, aucun d’eux n’a été exclu de ce mouvement car il était juif.
Mais les dérives antisémites sont indéniables, même si elles s’expriment parfois indirectement.
Cela la montre qu’il y a bien un problème intrinsèque à ce mouvement, aux revendications discutables et légitimes, mais violent sur le fond et sur la forme.
Depuis le début de la mobilisation, des actes racistes, islamophobes et antisémites se sont déroulés. Sans compter les violences classiques contre l’état et les biens. N’oublions pas que beaucoup des leaders sont proches de l’extrême droite.
Si l’antisémitisme est marginal dans ce mouvement (ce qui est discutable), observe-t-on des violences (antisémites ou autres) dans des manifestations pour la défense des animaux, pour la sauvegarde du climat ou pour l’amélioration des conditions de travail des infirmières?
Reconnaissons que ce mouvement est problématique et dangereux pour la démocratie. Une démocratie aux abois et qui ne s’en remettra peut-être pas. Pas plus que les gilets jaunes ne se remettront du régime qui succèdera à la démocratie…

L’article en question de Claude Askolovitz