Bravoure implacable : La détermination intransigeante face au mal
Pour combattre l’injustice, il est impératif d’appréhender le mal dans sa véritable nature, sans lui accorder de circonstances atténuantes. Il ne faut pas chercher en lui des attributs humains, car parfois ces traits d’humanité ne sont qu’un masque dissimulant l’horreur, la cruauté, la perversion et l’absence de compassion. Parfois, il est possible de discerner dans les traits du Diable des vestiges d’une humanité passée, mais il ne faut pas se laisser tromper, car ces vestiges ne sont que des vestiges. La réalité de sa cruauté est bien présente, destructrice et impitoyable.
Cependant, le Diable inspire la peur, terrifie les plus honnêtes, épouvante les plus craintifs et fait douter les plus courageux. Il triomphe toujours, car son inhumanité ne permet ni le repos, ni le doute, ni le dialogue, ni même la tentative de faire face à un monstre tout en restant humain.
Mais le Diable n’est pas seul. Il a ses démons, et nous sommes parfois ces démons. Nous ne torturons pas, nous ne tuons pas, nous ne terrorisons pas, mais nous sommes lâches, passifs, et nous nous accommodons du mal. Et c’est là le pire, car les plus courageux, seuls et isolés, sont désarmés face à cette force démoniaque.
Peut-être devrions-nous commencer par harceler les démons, combattre à notre échelle. Effrayer ceux qui aspirent au mal, freiner les velléités de perversion et de transgression.
Parfois, il est nécessaire de ne pas agir immédiatement. Il est essentiel de prendre un temps de réflexion. Parfois, le mal doit frapper, car si nous essayons de l’arrêter trop tôt, il anéantira ceux qui ont la capacité de l’éradiquer. Mais lors des moments de joie et de sérénité, lorsque le bien prédomine et que le mal n’est pas encore présent, qu’il attend le moment propice pour frapper, il convient de se préparer pour la prochaine action : agir de manière efficace, radicale, impitoyable, sans scrupules ni remords, prêt à récidiver jusqu’à la victoire finale.