Féministes ?
Je ne comprends pas la volonté réelle des femmes qui se disent féministes, ni celles des hommes qui les défendent d’ailleurs.
A moins que je méconnaisse la vraie définition de féminisme.
D’après moi, il est synonyme de libération sexuelle, d’indépendance, de liberté, de remise en cause du système patriarcal et de tout ce qui constituait jusqu’à présent la société bourgeoise classique.
Pourtant les féministes s’offusquent de l’exhibition de femmes en petite tenue, à la télévision et sur le Web notamment. Cela les dévaloriserait et répondrait finalement au désir de l’homme encore dominant. Or ces femmes ne sont pas obligées de se montrer ainsi. C’est un choix, d’ailleurs souvent revendiqué au nom du féminisme. Peut-être un autre féminisme…
Intéressons nous maintenant au mode de vie des femmes.
La plupart vivent en couple, ont des enfants, travaillent. Rien de très subversif. On aurait pu s’attendre à plus d’originalité et de créativité.
« Polyamour », « sex-friends » ou plus simplement couples vivant chacun chez soi. De nouveaux modèles intéressants et peut-être viables mais qui ne découlent pas du féminisme.
Autre point important: la relation des femmes au travail. L’accès au travail est considéré comme l’une des grandes victoires du mouvement pour l’émancipation des femmes. Mais dans quels secteurs d’activité exercent-elles aujourd’hui majoritairement? L’enseignement, la communication, le paramédical, les services notamment…
Si les femmes sont sous-représentées dans des milieux professionnels traditionnellement masculin, est-ce lié à la persistance d’une discrimination ou à un désintérêt des femmes pour ces professions? Probablement un peu des deux.
Alors que veulent vraiment les féministes?
Fonder une famille? Exercer un travail qui leur plaît? Ou autre chose?
Car si la place des femmes dans la société s’est améliorée, leurs aspirations ne semblent pas très différentes de celles de leurs aînés qui vivaient pourtant de façon plus traditionnelle…
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