Pas d’amants juifs pour Mia et Areli

Mia a 33 ans. Elle est divorcée avec des enfants en garde partagée. Battue par son ex-mari, elle ne croit plus à la sincérité des relations amoureuses.
Pourtant, comme toutes les femmes, elle a des désir sexuels. C’est pourquoi, elle s’est inscrit sur un site de rencontres. Alors que tous ses ex étaient juifs, elle n’a pourtant pas choisi un site de rencontres juif.
Sa démarche est intéressante. Ne souhaitant pas de relation suivie, elle ne cherche désormais plus à fréquenter des hommes juifs. Elle ne veut avoir de rapports sexuels qu’avec des goys. Pourquoi?
La réponse est dérangeante… Respectant trop les juifs, elle ne peut les utiliser pour assouvir ses pulsions sexuelles. Alors elle se « rabat » sur les goys qu’elle instrumentalise pour satisfaire son plaisir.
Pas très glorieux mais authentique…

Areli a 19 ans. Il a eu beaucoup de petites amis juives. Mais il ne s’épanouissait pas sexuellement avec elles. Alors en marge de ces relations, il couchait avec des filles non-juives avec lesquelles il trouvait le plaisir qui lui manquait.
Comment l’expliquer? Il était trop proche des filles juives qu’il fréquentait. Ayant la même religion qu’elles, il les considérait d’une certaine façon comme ses petites soeurs. Et on ne couche pas avec ses soeurs…
Les juives ne l’attiraient pas. Pour des raisons psychologiques, il installait une barrière morale dans ses relations avec elles.
Un jour il est sorti avec une très jolie fille dont il était amoureux. Il s’épanouissait avec elle aussi bien affectivement que sexuellement. Elle était juive mais lui avait caché… Quand Areli l’apprit, ses inhibitions reprirent et la relation s’arrêta.

Ces deux histoires ne sont pas anodines car elles montrent comment le lien communautaire peut paradoxalement devenir un frein dans les relations amoureuses ou sexuelles. 
Dans les relations hétérosexuelles, un homme est avec une femme. C’est l’altérité sexuelle.
D’une certaine façon, Mia et Areli, dans des contextes différents, avaient besoin d’altérité pour s’épanouir. A la différence que dans leur histoire, l’autre c’était le goy…