Qu’est-ce que le biomimétisme ?
Ce n’est pas une nouvelle science, mais une approche, un état d’esprit, voire une philosophie, qui consiste à étudier la nature sous toutes ses formes – animaux, plantes, micro-organismes ou écosystèmes – pour résoudre des problèmes d’énergie, de santé, de pollution, d’approvisionnement en eau… Cela concerne des physiciens, des mathématiciens, des biologistes, chimistes ou écologues, mais aussi des anthropologues, sociologues, économistes et même des philosophes. Il ne s’agit pas de tout réinventer, ni même de copier la nature, mais de s’en inspirer pour faire de nouveaux matériaux ou procédés. Je préfère d’ailleurs le terme de bio-inspiration. Le vivant a déjà beaucoup inventé. Nous devons tirer parti intelligemment de la nature, sans arrogance, avec respect et partage. Sinon, l’avenir de l’humanité sera très sombre. Le biomimétisme n’est pas la panacée, mais une opportunité pour la transition écologique.
Léonard de Vinci disait : «Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur.»