02 Mai 2021
Une conception de l’amour
Il y a encore 10 ans je croyais à l’amour romantique, à la réciprocité, à la fusion, au bien-être…
Avec l’expérience, on sait que ça ne dure qu’un temps, Que la passion laisse place à l’habitude et que finalement elle s’estompe, meure ou se normalise.
Et pourquoi pas? C’est ainsi que naisse les couples.Mais peut-on encore être amoureux après 35, 40 ans?
Pas de la même manière en tous cas.
Avec l’expérience, on est pas dupe et on devient beaucoup plus rationnel et moins sentimental.
Quand les sentiments nous submergent, ce n’est qu’une maladie passagère que le temps et la raison parviennent à guérir.
Avec l’expérience, on sait que ça ne dure qu’un temps, Que la passion laisse place à l’habitude et que finalement elle s’estompe, meure ou se normalise.
Et pourquoi pas? C’est ainsi que naisse les couples.Mais peut-on encore être amoureux après 35, 40 ans?
Pas de la même manière en tous cas.
Avec l’expérience, on est pas dupe et on devient beaucoup plus rationnel et moins sentimental.
Quand les sentiments nous submergent, ce n’est qu’une maladie passagère que le temps et la raison parviennent à guérir.
Alors comment être amoureux quand on a dépassé le stade de la passion et de l’irrationalité?
Je dirais que pour moi être amoureux, c’est lié à une certaine forme d’inaccessibilité.
Je peux aimé une femme que j’admire pour sa beauté, son intelligence, ses valeurs, ses réalisations…
Et dans un sens, c’est l’idée de pouvoir la perdre à chaque instant qui m’attache à elle. C’est cette tension permanente entre le désir, la possession et la peur qui me rend amoureux.
Pour que je sois amoureux, il faut qu’une épée de Damoclès soit constamment au-dessus de ma tête. Il s’agit d’abord de conquérir, ensuite de ne pas perdre.
Et cet amour peut durer tout une vie car justement le risque de perdre est permanent .
Bien sûr, c’est pareil de son côté car même si elle est en position de force, elle peut aussi me décevoir et finalement me perdre.
Je dirais que pour moi être amoureux, c’est lié à une certaine forme d’inaccessibilité.
Je peux aimé une femme que j’admire pour sa beauté, son intelligence, ses valeurs, ses réalisations…
Et dans un sens, c’est l’idée de pouvoir la perdre à chaque instant qui m’attache à elle. C’est cette tension permanente entre le désir, la possession et la peur qui me rend amoureux.
Pour que je sois amoureux, il faut qu’une épée de Damoclès soit constamment au-dessus de ma tête. Il s’agit d’abord de conquérir, ensuite de ne pas perdre.
Et cet amour peut durer tout une vie car justement le risque de perdre est permanent .
Bien sûr, c’est pareil de son côté car même si elle est en position de force, elle peut aussi me décevoir et finalement me perdre.
Luc WORMER