Des juifs religieux contre la délinquance polonaise: Info ou intox ?
En 1875, la délinquance juvénile sévissait en Pologne. Vols, bagarres, dégradations… La petite ville de Lodz subissait les actes de petits voyous mal éduqués ou dont la bonne éducation n’avait servi à rien.
Punitions parentales, amendes et même peines de prisons n’en étaient pas venu à bout.
Le maire de Lodz s’intéressa à la communauté juive locale qui comptait beaucoup de religieux orthodoxes et dont les enfants se tenaient bien.
Il comprit l’influence positive de la religion juive sur le comportement des jeunes juifs. Alors il contacta les responsables religieux pour leur demander de l’aider à redresser la jeunesse polonaise. Bien sûr dans un pays fortement catholique, il ne s’agissait pas de la convertir au judaïsme mais de leur inculquer les valeurs juives pour changer leur attitude.
En accord avec le maire et la population locale, des centres de rééducation se mettaient en place. Les éducateurs étaient majoritairement des juifs religieux. Pendant plusieurs mois, ils enseignèrent aux délinquants les valeurs juives. Ils adaptèrent leur pédagogie à la problématique de ces jeunes. Ils leur apprirent la discipline, le respect de l’autre, le gout du travail, la solidarité…
En un an, la délinquance juvénile diminuait fortement à Lodz. Le travail des juifs religieux avait porté ces fruits.
Pourquoi une éducation catholique ne les avait pas empêchés de sombrer dans la délinquance alors que l’enseignement du judaïsme avait pu les sauver ?
La réponse n’est pas évidente mais on peut supposer que la grande rigueur du judaïsme a eu un impact plus important sur ces jeunes. Autre hypothèse. Ces jeunes polonais catholiques ne fréquentaient pas les juifs à l’accoutumée. Peut-être craignaient-ils l’inconnu. Et la crainte inspire souvent le respect…