Le monde est-il devenu trop complexe?
La modernité est marquée par des progrès considérables dans de nombreux domaines: sciences, technologies, médecine…
Ils nous facilitent la vie et améliorent sa qualité.
Je ne m’attarderai pas sur les éventuelles dérives. Globalement, c’est une évolution positive de la société malgré certaines difficultés engendrées, notamment économiques.
Aujourd’hui, nous avons accès à tout: aux objets, aux idées nouvelles, à l’information, à la culture, aux loisirs… Nous avons la possibilité de côtoyer des gens très différents, de toutes les origines, de tous les milieux, et aux personnalités diverses.
Cela nous enrichit, nous aide à mieux nous connaitre, à nous construire, et même à nous réinventer.
Mais paradoxalement, nous sommes très influencés par le monde extérieur. Au point de perdre parfois nos repères. Car les possibilités d’identification sont multiples et compliquent nos choix. Aussi bien d’un point de vue matériel que spirituel.
Quels vêtements porter, quelle voiture acheter, dans quel quartier habiter. Et qui écouter? Le philosophe, le psychologue, le politicien, le rabbin, le prêtre, l’imam?
Notre personnalité étant complexe; on peut aimer des choses différentes, voire contradictoires. De même nos idées ne se rattachent pas forcément à une doctrine unique ou à un concept particulier. Nous empruntons ici et là…
Notre identité s’en trouve ainsi bouleversée.
Si le monde est constamment en mouvement, nos principes, eux, restent immuables. Nos valeurs résistent aux changements et aux bouleversements.
C’est assurément sur elles que nous devons nous appuyer pour nous épanouir.
Il n’est pas question de s’imposer ou de se restreindre d’agir. Mais plutôt de profiter de notre liberté d’action pour identifier et sélectionner ce qui est conforme à nos idéaux.
Ainsi, le monde ne sera plus une jungle de tentations dans laquelle le choix fait naître un sentiment de privation et de frustration.
A propos de l’auteur
Olivier
Administrateur du site Ashkenazes Francophones
