Articles Archive

Struwwelpeter, une histoire juive?

Struwwelpeter est un recueil d’histoires pour enfants, créé par Heinrich Hoffman, un médecin psychiatre allemand du 19ème siècle. Il a donné à son oeuvre une dimension éducative, en racontant les histoires d’enfants indisciplinés, dont les bêtises menaient à des sorts terribles. Comme Pauline, brulée vive, sous les yeux en larmes de ses chats, parce qu’elle

Juif, un mot sous tension…

    La prononciation du mot juif dans une discussion, est souvent source de tension, même si celle-ci ne se concrétise pas systématiquement par un conflit. En effet, il évoque des thèmes difficiles : l’histoire douloureuse, la souffrance, l’antisémitisme, les préjugés, le conflit israélo-palestinien… Admettons que le terme juif est actuellement plutôt connoté négativement. Même

Les Glouk, des juifs comme les autres

  Jérémy qui appartient à la troisième génération ashkénaze, dans le livre « La Vie des Glouk » « On gère trois culpabilités. Nos grands-parents se sentent coupables parce qu’ils ont survécu à la Shoah, nos parents se sentent minables parce qu’ils n’ont pas vécu la Shoah et nous, on n’a même pas fait Mai‑68 ! «   

Plaidoyer de Léo Glaeser pour l’unité des juifs

      Très beau texte de Léo Glaeser, publié dans le journal résistant et clandestin « Unzer Kempf ». Léo Glaeser était un avocat français, un résistant français investi dans le Comité Amelot et une victime de la Shoah. Dans cet article, il se positionne en faveur de l’alliance entre les juifs français et étrangers, condition

Ces mots que l’on ne peut plus prononcer

Il y a des choses que l’on ne peut pas nommer. Il n’y a des actions que l’on ne peut pas réaliser car l’usage de leur nom est interdit. Parlons du mot « RAFLE ». Il fait obligatoirement référence à la terrible rafle du Vel d’Hiv dans la France de Vichy. C’était la plus grande arrestation massive