Le mythe d’une supériorité engendrée par la souffrance

résistance

Certains ashkénazes entretiennent un relatif sentiment de supériorité.
Une supériorité supposée dans le domaine intellectuel avec des références aux grands penseurs juifs.
Mais aussi une supériorité quasi-physique, atavique dont le sentiment prend sa source dans la mémoire de nos ancêtres proches ou lointains et de leur incroyable capacité de résistance, d’endurance et d’adaptation. Cette force physique et mentale qui a permis à certains de survivre à la Shoah.
Pour autant peut on mesurer la qualité actuelle d’un peuple en prenant pour critère l’héroïsme de ses ancêtres?
Je ne crois pas.
Ne nous approprions pas leur histoire et rendons à César ce qui est à César.
En n’oubliant jamais qu’ils auraient rêvé d’échanger cet héroïsme contre une vie plus paisible.
Et surtout en se posant la question: « Que font les ashkénazes aujourd’hui?
Comment pourraient ils s’épanouir sans vivre éternellement dans le souvenir aussi glorieux que douloureux de ceux qui se sont battus pour qu’ils aient une vie plus simple? »
Mais aussi se libérer de cette comparaison mortifère avec nos ancêtres avec en point d’orgue l’inévitable angoisse et culpabilité de ne pas être à la hauteur…

 

 

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